5765 km séparent Conakry de Vienne. A pied, en trace directe, sans compter les allers retours dus aux embûches dans certains pays et les frayeurs de la mer qu’il faut à tout prix traverser.
Le chemin des migrants est toujours une suite de péripéties malheureuses, une école de la vie dramatique, nous ferons abstraction de tout ça pour ne retenir qu’une chose : Aujourd’hui, Alba a un CAP, est en train de passer son permis de conduire, il a un travail en CDI et son propre logement au centre de Vienne. Il est autonome financièrement.
Retenons qu’après 5 ans de mésaventures, nous voyons aujourd’hui un jeune homme heureux. Il a été un des premiers accueillis à Vienne. Ses nombreuses qualités font que toutes ses familles d’accueil l’ont non seulement épaulé du mieux possible mais « chouchouté » comme un fils supplémentaire.
Fréquemment nous entendons parler « des migrants » mais, quand nous partageons notre table avec l’un d’eux, c’est extraordinaire ce qu’ils peuvent nous apporter. C’est la suite de l’école de la vie.
Puis son logement pour lui tout seul, son permis de conduire en cours et d’autres projets en construction |
Cinq ans de galères administratives et judiciaires |
Puis son logement pour lui tout seul, son permis de conduire en cours et d’autres projets en construction |